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Lancement de la plateforme nationale sur la réduction de risques de catastrophe
Avec pour objectif de construire une société plus résiliente, la ministre de l'Intérieur, Taina Bofferding, a officiellement lancé en date du 3 décembre 2020 la plateforme nationale sur la réduction de risques de catastrophe.
Celle-ci s'inscrit dans l'Agenda 2030 des Nations unies et plus spécifiquement dans le cadre d'action de Sendai qui vise une réduction essentielle des risques de catastrophe. À l'occasion du lancement, la représentante spéciale du secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe, Mami Mizutori, s'est adressée au Luxembourg avec un message prouvant la nécessité d'une politique et stratégies résilientes:
"As today's event confirms, efforts by the Grand Duchy of Luxembourg to reinforce its coordination mechanism for risk reduction and resilience building could not be timelier. As we transition to a new normal, we must seek to build the resilience of not just people, but our systems and planning must start now. […]
This crisis has given us a huge opportunity: it has forced us all to rethink everything we have taken for granted. If there was ever a time to re-align towards social, economic and environmental sustainability, it is now."
Le cadre d'action de Sendai s'applique aux risques de catastrophe à petite ou à grande échelle, fréquentes ou rares, soudaines ou à évolution lente, causées par des aléas naturels ou par l'homme ou encore à ceux liés aux aléas environnementaux, technologiques et biologiques. Il vise à orienter la gestion multirisque des risques de catastrophe à tous les niveaux et dans tous les secteurs.
La plateforme nationale sur la réduction de risques de catastrophe constitue ainsi un nouveau réseau durable qui vise à stimuler un échange régulier, mettre en commun les informations, et les données détenues par les différents départements ministériels et coordonner les initiatives prises dans les différents domaines de compétences pour garantir une gestion des risques interdisciplinaire, inclusive et anticipative. Elle est composée du point focal national, d'un comité interministériel, composé de représentants de tous les ministères, ainsi que de groupes de travail avec des experts. Les communes, le secteur privé, les instituts de recherche ainsi que la société civile seront impliqués dans les travaux de la plateforme.
"En tant que ministre de l'Intérieur, il me paraît évident d'inclure les communes, qui détiennent une proximité certaine avec nos citoyennes et citoyens, dans les efforts pour la réduction de risques. Ainsi, nous travaillerons ensemble en vue de renforcer la résilience des communes et de réduire ainsi les coûts et dégâts liés à la gestion de catastrophes. Par ailleurs, ceci s'inscrit dans les objectifs stratégiques de l'initiative 'Making Cities Resilient 2030' des Nations unies, à laquelle je souhaite adhérer", a souligné Taina Bofferding lors de son discours d'ouverture de la plateforme.
La plateforme se concertera finalement sur une collaboration étroite dans le domaine de l'analyse et de la cartographie de risques, la communication interinstitutionnelle et l'alerte à la population, ainsi que sur différents risques comme les phénomènes météorologiques extrêmes et les risques technologiques.
Communiqué par le ministère de l'Intérieur