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Présentation des grandes lignes du reclassement des membres du cadre policier C1 qui ont été recrutés avant la réforme de 2018 en étant détenteurs d'un diplôme de fin d'études secondaires
Le 14 juin, le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, a présenté les grandes lignes du reclassement des membres du cadre policier C1 qui avaient été recrutés avant la réforme de 2018 en étant détenteurs d'un diplôme de fin d'études secondaires. La proposition de reclassement introduite par le ministre à cet égard a été approuvée par le Conseil de gouvernement en date du 5 juin.
Le reclassement est la mise en œuvre d'une mesure prévue par l'accord de coalition, dont l'objectif est notamment de respecter de récents arrêts de la Cour constitutionnelle et de la Cour administrative concernant les carrières B1 et C1: "Le gouvernement tient ses promesses". Le ministre a souligné qu'il s'était engagé depuis longtemps en faveur d'un tel reclassement.
Sont visés par la mesure du reclassement les policiers du groupe de traitement C1 qui à la date du 1er août 2018 avaient leur nomination définitive et qui détenaient à ce moment un diplôme de fin d'études secondaires ou un diplôme reconnu équivalent. Ces policiers étaient classés dans le groupe de traitement C1 en l'absence de carrière B1 dans la police jusqu'à la réforme.
La mesure du reclassement prévoit que les policiers remplissant les conditions d'éligibilité sont intégrés dans le groupe de traitement B1 avec effet à la date du 1er août 2018. Ils sont nommés au grade qui correspond à leur ancienneté de service acquise depuis leur première nomination dans le groupe de traitement initial.
"Grâce à cette mesure, les policiers concernés verront leur diplôme valorisé", a conclu Léon Gloden. "Il s'agit d'une véritable amélioration." Le ministre a encore fait remarquer l'accès rétroactif direct au groupe de traitement B1 pour les membres du cadre policier concernés: ils ne doivent pas passer des épreuves supplémentaires. Il n'existe pas de limite de contingent et une compensation financière sera accordée le cas échéant, c.-à-d. lorsque la rémunération après le reclassement est inférieure à celle avant le reclassement.
Communiqué par le ministère des Affaires intérieures